dimanche 28 février 2010

Petite pause


Je continue à prendre une pause pour cause de mortalité. Je vous reviens bientôt.

Votre hôte
Sourissimo

mardi 16 février 2010

Le fond d'urgence, oui ça fonctionne...

Pourquoi le fond d'urgence est une nécessité? Il vous permettra de manger et de payer vos comptes en attendant qu'une situation urgente se règle.

Accident, maladie, en attente d'un paiement d'assurance quelconque, perte d'emploi, etc. Car l'argent attendu n'arrive jamais dans la même semaine que votre empêchement à aller travailler. Si vous êtes au chômage, vous pouvez attendre un mois avant de voir la couleur de votre premier chèque. C'est très long un mois sans argent pour acheter de la nourriture. Et je ne connais pas une seule station-service qui m'a offert de l'essence gratuitement pour mes beaux yeux!

Et pourquoi j'affirme que c'est une nécessité? Je l'ai vécu. Je parle d'expérience. Mon fond d'urgence m'a servi à payer ma nourriture et quelques autres nécessités sans avoir à me servir de ma carte de crédit.

Mon assurance-salaire couvrait tout juste le paiement hypothécaire et les comptes courant de la maison. Et j'ai même été capable d'acheter quelques minuscules cadeaux pour Noël. Et maintenant que je recommence à travailler, je vais remplir à nouveau mon petit cochon.

Le seul bon côté de cet arrêt de travail est que je me suis désensibilisé en grande partie de la ''nécessité'' d'aller continuellement dépenser mon argent. Y'a rien comme une convalescence suite à une chirurgie pour vous calmer et vous asseoir. Et vous empêcher d'aller courir les boutiques. Un peu extrême comme remède, mais très efficace :-).

Il est certain que ce n'est pas la joie d'avoir été forcée à l'immobilisme pendant ce congé forcé et d'avoir vu fondre mes pauvres économies. Mais la formule du fond d'urgence fonctionne. J'étais plus que contente d'avoir ce montant d'argent pour payer mes dépenses. Et je suis plus qu'encouragé à continuer dans cette voie, celle de l'épargne. J'ai rajouté sur le site, mon nouvel objectif de fond d'urgence.

Ce matin dans La Presse Affaires de la Cyberpresse.ca, un article d'Hugo Fontaine explique que certains marchands qui veulent se protéger, prennent un montant supplémentaire en garantie sur les cartes de crédit de leurs clients. Exemple: un client paie directement à la pompe dans une station-service, le système s'assurera préalablement qu'il y a un espace suffisant sur la carte pour couvrir un plein d'essence. Si vous faites un plein de 65$ et que la somme préalablement prise en garantie est de 100$, le crédit disponible sur votre carte diminuera donc de 165$, du moins pendant quelques jours. Si le procéder est utiliser à répétition, il peut y avoir une accumulation de crédit gelé. Donc, si vous êtes toujours trop proche de votre limite, une transaction pourrait être éventuellement refusée.

Les compagnies de location se servent également de ce procédé pour se protéger contre les bris ou les vols. je sais que le montant est encore plus grand pour les compagnies de location d'autos. Il prennent souvent 300$ et plus, tant que vous n'avez pas retourné l'auto. Raison de plus pour se servir avec parcimonie de nos cartes de crédit et ne pas jongler avec les limites.

L'endettement moyen des ménages canadiens atteint encore des sommets inégalés selon Roger Sauvé, de People Patterns Consulting. On s'attend à ce que 1.3 millions de ménages se retrouvent en situation de vulnérabilité à la fin de 2011 en raison d'un service de la dette dangereusement élevée. Le ratio de l'endettement a grimpé à 145% à la fin du troisième trimestre de 2009. L'endettement total par ménage a grimpé de 5,7% l'année dernière. On considère toujours qu'une bulle immobilière est en devenir. Et l'étude constate également que 59% des répondants auraient du mal à joindre les deux bouts si leur salaire leur était versé avec une semaine de retard (source Argent.Canoë.ca).

Il semble que le Canada, qui avait un peu moins souffert de la récession, soit en train de se mettre les deux pieds dans les plats et que les Canadiens n'ont pas retenu de leçon de la mésaventure financière mondiale. Finalement, qui a dit que la récession était finie??

Votre hôte
Sourissimo

dimanche 14 février 2010

Mettre un tigre dans son moteur

Il y a de ces matins, ne sachant trop ce qu'il y a dans notre café, l'on se sent comme dans un état d'apesanteur. Où tout ce que nous entreprendrons réussira. Cette certitude au fond de nous-mêmes qu'un évènement s'accomplira malgré les obstacles du présent.

C'est le pourquoi de la création de ce site. Pour y formuler clairement mes buts et objectifs de 2010. Le premier et non la moindre, me libérer de mes dettes de consommation. Deuxième, augmenter le montant des minuscules économies que je possède déjà. Également hausser mes cotisations REER. Le troisième objectif financier et non le moindre, parallèlement aux économies, sera d'investir pour récolter un revenu de dividendes et d'intérêts. Pour vivre de façon autonome, c'est-à-dire sans salaire. Ce dernier objectif s'étalera sur plusieurs années. Il m'est nécessaire de l'activer le plus tôt possible, car j'estime l'âge de ma retraite autour de soixante ans. Et je sais pertinemment que le total de la Régie des Rentes, de la Sécurité de Vieillesse, plus un petit fond de pension privé ne seront pas suffisant pour couvrir mes besoins à la retraite. Je ne veux pas me contenter de faire du ''balconville'' et de me contenter de prendre un café le matin au centre d'achat. Plusieurs à la retraite n'ont même pas les moyens de dépenser un café à l'extérieur de la maison.

Je ne veux pas d'une retraite genre mouroir, sans possibilité d'avoir quelques activités à faire. Cet espèce de désespoir tranquille en attendant la mort. Et avec la dernière crise financière mondiale, il faut admettre que les gouvernements, eux-même piètres gestionnaires, ne nous faciliterons pas la tâche dans les prochaines années pour nos projets de retraite. Les impôts, les taxes de tout acabit et les cotisations au régime RRQ augmenteront vraisemblablement. Et je suis certaine qu'ils trouveront plein de trucs pour nous soutirer un peu plus d'argent sur nos chèques de paye. Donc j'estime qu'il me reste entre douze et quinze ans pour quitter le marché de l'emploi et achever mes projets financiers.

L'année 2010 est également celle du Tigre pour le nouvel an
chinois qui débute aujourd'hui. Mon signe est le Tigre d'eau. Je vous parlais de certitude à propos de cette année, l'année du tigre en fait partie. Je végète depuis trop d'années dans ma coquille. Il est temps que je cesse de me plaindre de mon sort et que je m'active un peu plus au quotidien. Le laisser-aller à été mon maître-d'oeuvre ces dernières années. Et même sans retrouver la fougue de mes vingt ans, il y a moyen de retrouver un niveau d'énergie et de motivation pour réussir. Je me suis un peu trop laisser aller à la morosité que transmettent les médias.

Je crois sincèrement que l'on peux développer cette autonomie financière et vivre du fruit de ses investissements. Et ne plus subir mentalement les affres des crash boursiers, des récessions et du pessimiste mondial engendré lorsqu'une autre bourde financière créer par des gestionnaires véreux mettra encore des petites gens à la rue.

Ces dernières années ont également vu ma santé perdre des plumes. Je n'ai jamais vu venir ce dépérissement. Aveuglée que j'étais par les évènements. Je me suis laissée entraînée dans un tourbillon sans fin. Qui mène tout droit à l'épuisement. Même le sommeil ne m'est d'aucun secours. Alors lorsqu'un autre petit malheur arrive, il est difficilement réglé. Mais va plutôt grossir la montagne de problèmes, qui de jour en jour, grandit et demeure incontrôlable.

Je prends ma part de responsabilité. La peur d'affronter certains évènements (changement de type d'emploi, relations interpersonnelles, etc.) me parait aujourd'hui une piètre excuse pour ne pas avoir régler les situations au fur et à mesure qu'elles se présentaient. Et je me retrouve aujourd'hui endettée, dans une forme physique lamentable et en réflexion depuis des lustres pour choisir entre deux emplois. La peur et l'insécurité ont toujours été des leitmotivs très puissant dans mon cas. Et cela m'empêche carrément d'agir. Je préfère souvent tergiverser plutôt que d'être pro-active.

Trêve d'apitoiement...

Mon but ultime serait que mon rythme de vie s'adoucisse au fil des
ans et d'en arriver à être six mois sous les palmiers l'hiver et six mois
sous les sapins, dans les Laurentides, l'été.

Que l'année du Tigre vous amène prospérité et bonne fortune en 2010.

Votre hôte
Sourissimo

jeudi 11 février 2010

L'argent-dette



J'ai installé ce jour trois liens qui me tiennent à coeur sur les finances. David Bach, pour lequel un de ses livres, le millionnaire automatique me sert de livre de chevet. Le deuxième lien est sur les habitudes ''zen'', pour tout les domaines de la vie, incluant les finances. Et le troisième, un lien pour deux vidéos sur l'argent-dette de Paul Grignon. Certain pourrait croire à de la conspiration comme genre de vidéo, mais là n'est certainement pas mon but. Je veux simplement vous démontrer un autre aspect des finances. Comment les grandes banques et corporations de ce monde nous entrainent facilement dans l'emprisonnement de la dette. Cela donne un excellent aperçu de la génération d'une crise financière et de ces conséquences.

Je crois que l'important, c'est de se donner le plus d'opportunité pour ouvrir son esprit aux divers mode de fonctionnement que les profiteurs de ce monde s'ingénient à créer pour nous emprisonner, notre vie durant, dans les dettes. Plus nous serons au courant de leurs attrape-nigauds, plus nous nous libérerons. Et la liberté financière sera notre.

L'argent dette, la révision 2010

http://vimeo.com/8116254

L'argent dette II, promesses chimériques

http://vimeo.com/8088058



Bon visionnement!

Votre hôte
Sourissimo

mercredi 10 février 2010

Une vie à crédit

Nos vies sont intimement reliées à l'argent. Alors qu'autrefois le troc fonctionnait pour plusieurs aspects de la vie, maintenant nous nous devons de travailler en échange d'un revenu.

Difficile de payer la compagnie de cellulaire avec un sac de sel ou quelques poules ou cochons. Le plus troublant, c'est que depuis quelques décennies, l'endettement est associée au revenu gagné. Ce qui n'était pas la norme avant les années de la deuxième grande guerre mondiale. Par la suite, le rêve Américain à commencer à imposer ses normes de vie. On se doit d'avoir une maison, une auto, tout les électroménagers que la mode commence à nous imposer pour se sentir heureux. Et il faut se marier et avoir au moins deux enfants et un emploi lucratif pour réussir dans la vie. Pfiou! Malgré tout, il était difficile d'obtenir du crédit, mais les années '70 ont vu la démocratisation des cartes de crédits. Et le magasinage devenir un sport national. Et pour terminer en beauté, une quantité incroyable de gens sont à un ou deux chèques de paye de la faillite.

Qu'est-ce qui nous entraîne, malgré notre intelligence, à devenir esclave presque à vie à l'endettement? Et tout cela sans fouet ni chaînes. Qu'arrive-t-il à notre cerveau, qui régresse à l'état de chou-fleur, lorsque nous nous retrouvons devant un écran plasma grand format ou un 30e chandail qui ira s'empiler dans nos tiroirs déjà trop plein?

Pour certains, l'endettement résulte d'une mauvaise gestion de leurs finances. Mais pour d'autres il peut être le signe d'un symptôme plus profond. Où les achats sont tellement nombreux et récurrent qu'ils finissent par devenir une nécessité pour survivre à leur quotidien. Leur cerveau réclame ce challenge qui au fil du temps s'est transformé en compulsion. Un peu comme l'alcoolique, le gambler ou le cocaïnomane en manque. Si vous croyez faire partie de cette catégorie, où la pulsion est plus forte que la raison, allez demander l'aide d'un professionnel. Ne rester pas seul avec votre souffrance.

Le truc du jour vient du livre de Richard Bach dans son Millionnaire automatique. Si vous avez plusieurs dettes, commencez par payer la dette qui a le moins de paiement au total. De la terminer plus rapidement, libérera un montant que vous pourrez consacrer à la deuxième dette et ainsi de suite avec les autres comptes. Cette façon de faire nous encourage par un début de liberté plus rapide dans nos finances.

Je vous souhaites une joyeuse Saint-Valentin pour dimanche












Votre hôte
Sourissimo

lundi 8 février 2010

Le temps...

Une annonce télévisée d'il y a quelques années me revient en mémoire. Le commentateur commençait ainsi... Le temps... C'était une publicité d'un groupe financier. Et c'est un des secret dans le monde de la finance qui est peu mis de l'avant lorsqu'on vous parle finance.

Comme je disais précédemment, je recherchais la facilité pour devenir riche. Mais seul le temps compte. Le temps et la discipline de conserver ses acquis. Mais au fil du temps, je me rencontre que si je veux conserver mes acquis, je me dois de ne plus être endettée. Et pour plusieurs d'entre nous, nous sommes très peu patient à conserver nos acquis. Non seulement sommes nous peu patient, mais très pressé d'acquérir des quantités astronomique d'objet. Ceux-ci étant pour souvent peu utile et ramasse-poussière. Ou de nous procurer des sensations fortes à crédit. Sorties au club, vêtements de luxe, grosse automobile, voyages, etc.

Logiquement, une dette équivaut à l'obligation d'honorer un paiement, qui doit être déboursé, habituellement, une fois par mois, pendant un certain nombre de mois ou d'années. Donc, plus vous avez un nombre élevé de crédits, plus vous avez un grand nombres de paiements à faire à tout les mois. Simple à comprendre? Oui. Difficile à mettre en pratique? Oh que oui!

Pour l'endetté chronique, tout est référence à demain. Pour celui qui thésaurise, tout se rapporte à maintenant. Il fait le choix d'économiser un montant à toutes les semaines. Et au bout de quelques années, le pactole est là, bien à l'abri. Pour l'endetté, c'est encore une semaine à jongler avec les multiples factures.

J'ai commencé il y a quelques mois à me créer un fond d'urgence. Un montant est débité à chaque période de paye de mon compte bancaire pour ING Direct. Simple, pratique et surtout fait de façon automatique. C'est en grande partie le secret pour réussir à se ramasser un pactole. L'automatisation du processus.

David Bach ne cesse de prêcher pour cette méthode. Et ça me réussit plutôt bien. Tel qu'il l'explique dans son livre, je fais partie de ces personnes qui sont incapable de tenir un budget. Personnellement, ça me sort par les oreilles. Non pas que je ne peux en faire un, c'est plutôt le suivi qui est ardu. Donc en automatisant le processus de retrait d'un compte pour le déposer dans un autre, je n'ai plus à me casser la tête.

Bien sûr, la problématique est, où trouver l'argent? La réponse est le facteur Latté. Trouver le maillon faible de votre journée en matière de dépense. Votre café et muffin du matin. Votre paquet de cigarette, cette boisson gazeuse et le sac de chips l'après-midi dans la distributrice au bureau. Soyez honnête avec vous-même. Vous arriverez à trouver ces quelques dollars dépensé en trop quotidiennement. Et vous aurez les quelques dollars nécessaires pour vous constituer un coussin d'épargne. Même avec seulement deux ou trois dollars par jours, sans y penser, vous y parviendrez. Et le temps fera le reste. Quand j'étais jeune le diction ''c'est avec les cennes noires qu'on fait des piastres'' était populaire. Dans notre époque moderne et ultra-rapide, la notion d'économie par petites accumulations est devenu dérisoire. La plupart des gens recherchent les gains faciles et rapides. Pour ma part, le livre de Bach est devenu un livre de chevet, que je relie occasionnellement, histoire de garder le tempo dans mes finances. Je vous ferai part ultérieurement d'autres petits trucs de Monsieur Bach.

Votre hôte
Sourissimo



C'est le début d'un temps nouveau...

D'aussi loin que je me souvienne, l'argent a toujours été une source de soucis, de manque et même de conflit. En ce début d'année, j'ai la ferme intention de changer ce modus vivendi.

Cette année sera également celle du changement des bases négatives qui ont ''drivé'' ma vie.

Changer sa façon de penser(et de dépenser) par rapport à l'argent amènera cette liberté financière dont je rêve depuis des lustres.

Il est évident que l'argent n'amène pas le bonheur. Là n'est pas la question. Mais un bon coussin de sécurité pour son présent et pour ses vieux jours, n'est pas à dédaigner. Et cela n'a rien à voir avec l'amour de l'argent. C'est une question de gros bon sens. Mieux vaut avoir des sous de côté, qu'être miséreux et endetté.

Car c'est à peu près dans cet état d'esprit que je suis. Un peu miséreuse. Pas malheureuse cependant.

Pourtant au fil des années j'ai cherché mille et une façons de m'enrichir. Mais je ne faisais que m'enfoncer davantage. Et la solution était là, sous mes yeux.

Ne vous méprenez pas, ce blogue n'en est pas un de vente. Je ne suis pas une vendeuse du Temple... D'ailleurs je trouve tellement ridicule ces sites où l'on vous invite à devenir immensément riche en quelques semaines. Les succès des ventes pyramidales n'enrichissent que les premiers vendeurs de ces systèmes foireux. Je me souviens, il y a quelques années, de ces quelques succursales de Primérica au Québec, où l'on cherche à vous recruter pour pas cher! Pendant les premières semaines, tout l'argent de vos ventes s'en vont dans les poches de celui qui vous prend sous son aile. Et lui-même partage la commission qui doit vous revenir avec celui qui l'avait recruté. Alors pendant des semaines vous ne voyez pas un kopek vous être remis pour vos efforts. Et une fois que vous avez fait vos preuves, ce sera encore long. Vous devez prendre d'autre cours de formation, que vous payez de votre poche, bien sûr! Si vous voulez commencer à voir de l'argent vous revenir, vous devrez recruter des candidats. C'est une roue sans fin. Oh! Cerise sur le gâteau. On vous incite fortement à démissionner de votre emploi actuel. Pour vous consacrer corps et âme à votre nouveau gourou...

J'ai claqué la porte...

C'est plutôt un journal de mes combats, doléances et succès face aux finances que je vous présenterez. Et de mes buts et découvertes que je vous étalerez au fil du temps.

Au plaisir de se revoir
Sourissimo