lundi 8 février 2010

Le temps...

Une annonce télévisée d'il y a quelques années me revient en mémoire. Le commentateur commençait ainsi... Le temps... C'était une publicité d'un groupe financier. Et c'est un des secret dans le monde de la finance qui est peu mis de l'avant lorsqu'on vous parle finance.

Comme je disais précédemment, je recherchais la facilité pour devenir riche. Mais seul le temps compte. Le temps et la discipline de conserver ses acquis. Mais au fil du temps, je me rencontre que si je veux conserver mes acquis, je me dois de ne plus être endettée. Et pour plusieurs d'entre nous, nous sommes très peu patient à conserver nos acquis. Non seulement sommes nous peu patient, mais très pressé d'acquérir des quantités astronomique d'objet. Ceux-ci étant pour souvent peu utile et ramasse-poussière. Ou de nous procurer des sensations fortes à crédit. Sorties au club, vêtements de luxe, grosse automobile, voyages, etc.

Logiquement, une dette équivaut à l'obligation d'honorer un paiement, qui doit être déboursé, habituellement, une fois par mois, pendant un certain nombre de mois ou d'années. Donc, plus vous avez un nombre élevé de crédits, plus vous avez un grand nombres de paiements à faire à tout les mois. Simple à comprendre? Oui. Difficile à mettre en pratique? Oh que oui!

Pour l'endetté chronique, tout est référence à demain. Pour celui qui thésaurise, tout se rapporte à maintenant. Il fait le choix d'économiser un montant à toutes les semaines. Et au bout de quelques années, le pactole est là, bien à l'abri. Pour l'endetté, c'est encore une semaine à jongler avec les multiples factures.

J'ai commencé il y a quelques mois à me créer un fond d'urgence. Un montant est débité à chaque période de paye de mon compte bancaire pour ING Direct. Simple, pratique et surtout fait de façon automatique. C'est en grande partie le secret pour réussir à se ramasser un pactole. L'automatisation du processus.

David Bach ne cesse de prêcher pour cette méthode. Et ça me réussit plutôt bien. Tel qu'il l'explique dans son livre, je fais partie de ces personnes qui sont incapable de tenir un budget. Personnellement, ça me sort par les oreilles. Non pas que je ne peux en faire un, c'est plutôt le suivi qui est ardu. Donc en automatisant le processus de retrait d'un compte pour le déposer dans un autre, je n'ai plus à me casser la tête.

Bien sûr, la problématique est, où trouver l'argent? La réponse est le facteur Latté. Trouver le maillon faible de votre journée en matière de dépense. Votre café et muffin du matin. Votre paquet de cigarette, cette boisson gazeuse et le sac de chips l'après-midi dans la distributrice au bureau. Soyez honnête avec vous-même. Vous arriverez à trouver ces quelques dollars dépensé en trop quotidiennement. Et vous aurez les quelques dollars nécessaires pour vous constituer un coussin d'épargne. Même avec seulement deux ou trois dollars par jours, sans y penser, vous y parviendrez. Et le temps fera le reste. Quand j'étais jeune le diction ''c'est avec les cennes noires qu'on fait des piastres'' était populaire. Dans notre époque moderne et ultra-rapide, la notion d'économie par petites accumulations est devenu dérisoire. La plupart des gens recherchent les gains faciles et rapides. Pour ma part, le livre de Bach est devenu un livre de chevet, que je relie occasionnellement, histoire de garder le tempo dans mes finances. Je vous ferai part ultérieurement d'autres petits trucs de Monsieur Bach.

Votre hôte
Sourissimo



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